En précommande : "Commissaire Tourvin N°3: Une poupée russe diabolique"

 

De nos jours à Toulon, dans le Sud-Est de la France : en novembre, le corps nu d’une jeune femme africaine est retrouvé par hasard sur le littoral de la ville. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Pourquoi est-elle dévêtue ? Comment est-elle décédée ?

Le commissaire Tourvin et son équipe vont aller de surprise en surprise, loin de s’imaginer le dénouement cruel et inattendu de cette nouvelle enquête palpitante aux multiples rebondissements. Vous n’imaginerez pas la chute avant la fin de ce roman contemporain.

On aborde dans cette sombre histoire l’immigration clandestine, le racisme, la jalousie et l’intolérance non sans une touche d’humour pour que tout cela soit digeste. La société actuelle y est dépeinte sans concession, avec acidité.

Un roman envoutant qui est prétexte à la réflexion sur nos valeurs morales …

 

Osez être parmis les premiers à le commander:

 

https://www.simply-crowd.com/produit/commissaire-tourvin-n3-une-poupee-russe-diabolique 

EXTRAIT

[…] De retour au restaurant, Vincent informe le personnel présent de la macabre situation. Tout le monde est surpris, presque septique. Le corps d’un noyé ici, à cette saison, c’est incongru.  Quelques employés vont voir la nature de la funèbre découverte. Un serveur, plus courageux que les autres se déshabille et, en caleçon, rentre prudemment dans l’eau, se penche en avant et attrape un pied de la victime. Il tire le cadavre jusque sur le sable alors que le vidéaste, au-dessus, n’en perd pas une miette. Une femme de l’établissement recouvre la victime d’une grande nappe blanche alors que le sauveteur, frigorifié, s’essuie avec une autre. Le malaise est général.

Déborah semble se calmer un peu. Vincent a commandé un troisième café et le patron, d’autorité, le lui a servi accompagné d’un petit verre d’alcool fort.  Chacun est surpris. Des questions fusent.

 

- Qui c’est ? demande l’un.

- C’est une africaine, répond l’autre.

- Depuis combien de temps est-elle là ? s’interroge une troisième.

 

A cette saison, l’endroit n’est pas ou très peu fréquenté. Personne, avant Déborah, n’avait dû remarquer la sinistre présence. Il y a bien eu ce jeune homme qui filmait depuis le trottoir surplombant la plage, mais il doit s’agir d’un opportuniste alerté par les hurlements de Déborah et qui a saisi l’occasion pour faire le buzz sur les réseaux sociaux. La réalité rattrape les jeux vidéo. Tout se banalise.

 

A la vue des policiers qui arrivent, sirène hurlante, le vidéaste amateur a pris discrètement la poudre d’escampette.

 

Les agents se penchent depuis la route pour apercevoir le théâtre des faits puis ils descendent au restaurant Le Lido pour recueillir les premières informations et avoir accès à la victime. Ils relèvent l’identité de Vincent et lui posent quelques questions sur les circonstances de la découverte. Ils font rapidement les constatations d’usage. La femme allongée sur la plage est bien morte. Un des hommes, peut-être le chef, prend sa radio et demande l’assistance de la brigade scientifique ainsi que celle de la Criminelle. On ne sait jamais.

Attendant les renforts spécialisés, les policiers s’interrogent :

 

- Pourquoi est-elle nue ? demande l’un d’eux.

- Il doit s’agir d’un viol, assure un autre.

- Ne s’agit-il pas d’une réfugiée tombée d’un bateau ?

- Oui mais pourquoi est-elle nue ? insiste le premier.

- Violée sur un bateau puis jetée à l’eau par des migrants, suppose un troisième.

- Ton hypothèse a du bon sens, reconnaît le second. […]